Point d’acceuil - Ecoute jeunes (Paej)
A l’entrée dans l’adolescence et l’âge adulte, les jeunes peuvent faire face à des difficultés (mal-être, difficultés scolaires ou professionnelles, conflits familiaux, etc…) qui nécessitent l’écoute et l’appui de professionnels.
Les Paej sont des structures de proximité qui accueillent de façon inconditionnelle, gratuite et confidentielle les jeunes âgés de 12 à 25 ans ainsi que leurs familles.
Ils ont pour mission de soutenir, de conseiller et d’orienter les jeunes qui font face à des difficultés. Ils exercent également des missions de prévention.
Dans le cadre de leurs politiques jeunesse et parentalité, les Caf soutiennent les Paej par le biais d’aides au fonctionnement pour la mise en œuvre des missions socles décrites dans le cahier des charges national des Paej notamment :
- L’accueil et l’écoute inconditionnels et immédiats des adolescents et des jeunes adultes ainsi que de leur entourage, en présentiel et à distance (écoute téléphonie, permanence sur Internet ;
- L’accompagnement à l’autonomisation des jeunes (accompagnement personnalisé) ;
- L’orientation vers des dispositifs adaptés à leur situation (mission locale, professionnels de santé, etc.) ;
- Le repérage des jeunes isolés dans une logique d’aller-vers (dans les établissements scolaires, en pied d’immeuble, etc.) ;
- La prévention des difficultés et des risques de rupture (mal-être, emprise, radicalisation) ;
La médiation entre les jeunes et leur environnement.
Ces missions sont assurées par des professionnels qualifiés (psychologues, éducateurs spécialisés). Elles s’appuient sur des rendez-vous individuels avec les jeunes et/ou leurs proches et l’organisation d’actions collectives (ateliers culturels, etc).
Afin de bénéficier d’un financement via la Prestation de service, le projet du Paej doit être transmis à la Caf pour instruction. En cas d’accord, celle-ci établit une convention d’objectifs et de financement avec le gestionnaire. La subvention fait l’objet d’un ou plusieurs acomptes versés sur présentation du budget et de l’activité prévisionnels de la structure. Le solde de la subvention est versé à réception du compte de résultat et des données de bilan d’activité.
L’association nationale des Paej (Anpaej) anime le réseau des Paej au niveau national. Ses délégués régionaux et départementaux contribuent à la coordination locale du réseau.
Médiation familiale
La médiation familiale s’adresse aux couples mariés ou non, séparés, divorcés ou en instance de divorce, aux familles recomposées et pacsées.
Elle a pour objectif la préservation d’un lien familial lorsqu’un événement ou une situation l’ont fragilisé tels les divorces, les séparations, la recomposition familiale, les conflits familiaux autour du maintien des liens entre les grands-parents et les petits-enfants, ainsi que ceux entre les jeunes adultes et leurs parents.
En proposant un temps d’écoute et d’échanges aux personnes concernées, la médiation familiale cherche à restaurer la communication et à aider les membres d’une même famille à trouver conjointement des solutions au conflit, avec l’aide d’un tiers qualifié : le médiateur familial. Pour garantir la qualité de ces rencontres, la médiation se déroule dans un espace neutre.
Pour être éligible au financement Caf, le service de médiation familiale doit :
- Disposer d’une équipe composée d’un accueil/secrétariat, de médiateurs familiaux titulaires du diplôme d’Etat de médiateur familial, et d’un(e) directeur/trice ;
- Calculer les participations familles selon un barème national s’appuyant sur le principe du paiement d’un tarif par séance avec un taux progressif, en fonction des revenus ;
- Réaliser un minimum d’heures d’activité en lien avec la médiation familiale, à savoir au moins 50 mesures de médiation familiale et 320 « entretiens » par an et par Etp de médiateur familial.
Espace de rencontre
Le recours aux espaces de rencontre est préconisé dans les situations où une relation enfant-parents est interrompue, difficile ou conflictuelle, et lorsque l’espace de rencontre représente la meilleure solution pour l’exercice du droit de visite.
L’orientation vers un espace de rencontre résulte le plus souvent de mesures judiciaires ordonnées par un magistrat – principalement juge aux affaires familiales et juge des enfants – ou une Cour d’appel, et plus rarement de sollicitations directes des parents ou d’une orientation par un partenaire (conseil départemental, services sociaux).
L’espace de rencontre constitue un lieu neutre qui permet de maintenir ou de rétablir la relation entre un enfant, le parent ou un tiers chez qui il ne réside pas habituellement. Il conjugue l’intérêt de l’enfant et la valorisation du rôle des parents et contribue au maintien de leurs relations, notamment en assurant la sécurité physique et morale et la qualité d’accueil.
Aide à domicile
Les services d’aide à domicile financés par la Branche Famille ont pour mission :
- D’aider les familles à concilier vie familiale, vie professionnelle et vie sociale ;
- De faciliter la relation parentale, favoriser le développement de l’enfant et soutenir les jeunes ;
- De créer les conditions favorables à l’autonomie, à l’insertion sociale et professionnelle ;
- D’accompagner les familles pour améliorer leur cadre de vie et leurs conditions de logement.
Ces interventions se font à titre :
- Préventif : pour prévenir une dégradation de la situation de la famille ;
- Temporaire : Il s’agit de travailler avec la famille, sur des objectifs courts et réalistes, permettant de trouver des solutions durables ;
- Ponctuel : elles répondent à des difficultés momentanées et très clairement identifiées lors d’un diagnostic ;
- Subsidiaire : le financement par la Caf d’un professionnel à domicile intervient à défaut de toute autre solution de type solidarité familiale ou sociale ou de financement par d’autres organismes.
Les interventions peuvent être déclenchées dans le cadre de :
- La périnatalité/arrivée d’un enfant : concerne la période de grossesse jusqu’aux deux ans de l’enfant ainsi que l’adoption ;
- La dynamique familiale : concerne l’ensemble des évènements ou accidents de la vie nécessitant un réajustement ou une nouvelle organisation familiale, ainsi que la prévention de l’épuisement parental ;
- La rupture familiale : concerne les situations de séparation et de décès ;
- L’inclusion : concerne l’insertion socio-professionnelle du mono parent, l’inclusion dans son environnement d’un enfant porteur d’un handicap ;
- Le délai de saisine du dispositif va jusqu’à un an à compter de l’évènement déclencheur et les interventions pourront durer jusqu’à un an après le début de l’intervention.
Les interventions sont assurées par deux types de professionnels :
- Des Avs/Aes (accompagnant éducatif et social) ;
- Des Tisf (technicienne de l’intervention sociale et familiale).
Elles s’adressent aux parents qui relèvent du régime général et ont un enfant à charge de moins de 18 ans ou en attendent un. Toute demande d’une famille fait l’objet d’un diagnostic à domicile, réalisé par le service d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad), qui fixera les conditions de l’intervention (nombre d’heures, fréquence, durée, objectifs…).